Andreï assis a la place central (Rp Libre pour les courageux)

[Andrei Grigorev]

Andreï était assis à la place centrale et analysait les passants. On pouvait voir qu’il jugeait les habitants de Roenberg.

[Filio Zazz]

Filio arriva subtilement derrière Andrei, celui-ci ne l'ayant pas remarqué arriver comme un fantôme.

- D'après moi, celui-là ne ferait pas long feu en dehors des murs, à le voir se pavaner comme ça!

[Andrei Grigorev]

Andreï se retourna un peu surpris :

- Ah! Filio venez nous allons pouvoir nous amuser un peu avec ces passants. Mais vous avez raison celui-ci ne ferais pas une heure seul dans la forêt.

Il fit signe de s’assoir à coté et repris ses analyses.

- Toi qui côtois Douglas, que pense tu de lui?

[Filio Zazz]

Filio s'assit au côté de l'homme. Douglas Ravenhill. Un homme resplendissant à sa manière. Il avait fait sa connaissance il n'y a pas si longtemps.

- Eh bien mon cher, jusqu'à présent ce docteur aspire à de grands rêves. Pour le peu que j'ai pu discuter pour l'instant avec ce monsieur, il est d'agréable compagnie. Il sait comment attiser ma curiosité pour...

Filio stoppa sa phrase sec et net. Il réfléchit quelques instants, hésitant à finaliser sa phrase.

- Il sait bien s'y prendre avec ses patients. Il m'a mainte fois répété que le progrès en science est la chose la plus importante pour lui. Un classique pour un docteur me direz-vous!  

[Andrei Grigorev]

Andreï visiblement insatisfait de la réponse :

- Vous devriez ouvrir vos yeux, il a l’aire aussi perdu que ses patients. Il croit connaitre le monde mais visiblement n’a jamais été à l’extérieure de ces mur de sa vie. Il est perdu dans ces interventions et se permet de contredire mes méthodes. Après un court échange avec lui j’avais déjà l’impression qu’il serait mieux patient que docteur dans son asyle…

[Filio Zazz]

Filio ne fut en aucun point choqué par la réaction d'Andrei. Plutôt que de se sentir attaqué, il senti un feu jaillir en lui. Il sourit de pleine dents. Filio venait de toucher une corde sensible qu'il lui fallait calmer afin de pouvoir rejouer avec plus tard, tel un violon.

- Je vais être franc avec vous. Une part de moi partage quelques chose avec ce fou que vous me décrivez, mais sachez que je sais reconnaître et voir les intentions des personnes que je côtoie. Qu'il soit un fou ou non, tout le monde peut être utile dans un sens. Je vous accorde que ses interventions et ses pratiques sur ses patients sont plutôt nébuleuses.

Filio baissa le regard au sol. Il vit ses mains fermées. Il serrait ses poings avec une force inexplicable. Il ferma les yeux pour relaxer un peu. Il décida de calmer l'atmosphère du mieux qu'il le pouvait.

- Dans quel sens contredit-il vos méthodes ? je suis curieux de vous l'entendre dire.

[Andrei Grigorev]

L’élan d’empathie envers Douglas n’amusait guère Andreï qui répliqua :

- Vous savez comme moi que les criminelles n’ont pas toujours conscience de ce qu’ils font. Dans l’autre main il y a aussi ceux qui savent très bien ce qu’ils font. Mais dans les deux cas il y a quelque chose qui les relient. La mémoire et la peur. Vous pouvez emprisonner une personne pendant des années sans qu’elle ne change. Une fois à l’extérieure elle répètera les mêmes erreurs et retournera en prison. Elle n’aura rien apprise. Ma technique est simple; les faire redouter la prison par-dessus tout à un tel point qu’ils ne voudront même plus risquer de s’y retrouver. Ce n’est pas en les plaçant dans un asyle propre aux murs blancs comme neige qu’ils apprendront. Quel leçons voulez-vous tirer de cela; je fais un crime et on me loge, nourris et des personnes essaient de me faire changer gentiment. Il faut être fou pour croire de telles méthodes…

[Filio Zazz]

Filio reçut ce commentaire tel un giffle en plein visage. Il avait belle et bien raison.

- Je dois vous avouez que vous êtes franchement convaincant. Je partage la même vision que vous. Mon problème réside dans la source qui m'attire. Je vais me diriger instinctivement vers l'endroit ou la douleur sera la plus présente. Vous le savez déjà, j'adore jouer avec mes proies, jouer à un jeu. Leurs enlever tout espoir directement devant leurs yeux, c'est se que j'adore le plus. Toutefois, ce n'est pas tout les criminels qui seront dirigés vers l'asile. Mais reste que ceux qui y sont logés en profite plus que d'autre chose.

Filio rumina longuement ce qu'il venait de prononcer.

- Je dois vous donner raison mon cher !  

[Andrei Grigorev]

André lança un gros regard à son interlocuteur:

- Chuuuuut, vous ne pouvez pas dire que vous jouez avec vos "proies" dans un lieux public comme ici. Surveiller ce que vous dites et soyez civilisé par pitié. J'ai cependant bien apprécié que vous avez apprécié mes méthodes en ce qui attrait les prisonniers.

[Filio Zazz]

- Pardonnez mon indiscrétion. Je serai plus précaire les prochaines fois. Dites mois, pour changer de sujet, parlez moi un peu de vous! Quels sont vos intérêts à venir à Roenberg ?

[Andrei Grigorev]

Le gardien approuva d'un signe de tête la réflection du Zazz:

- J'ai accepté un poste dans leur vigie en tant que gardien de la prison mais ça vous le savez déjà. J'aide à la transition progressive suite à l'arrivée de Fort-Céleste. Je verrai ce que je ferai une fois ma tâche exécuté. Vous devriez vous réjouir de ma présence, après tout je suis un Grigorev très réputé d'où je viens.

[Filio Zazz]

Filio ne put s'empêcher de sourire. Un ami, voilà comment il pouvait considérer le gardien de la prison. Le fait que lui aussi provienne de Fort-Céleste penche dans la balance, mais Filio trouve à Andrei une manière de voir les choses d'une perspective intéressante.

- Vous m'enlever les mots de la bouche ! Les Grigorev sont aussi réputer pour être de redoutable combattant. Cela me rassure qu'il est donner la garde de la prison à un membre de votre famille. Sa l'ajoute de la stature et de la poigne au poste et à l'allure de la prison !

Filio eu quelques souvenir qui refit surface en tête. Du même coup, il porta sa main à son oeil meurtri par une brûlure. Que de mauvais souvenirs. Il s'empressa de les chasser et continua la conversation.

- Dite moi, Andrei. Je peux vous appelez Andrei tout de même ?

Filio lui donna quelques secondes et continua prestement.

- Vous avez de la famille ?

[Andrei Grigorev]

Il hocha la tête et s'empressa de répondre aux questions:

- Vous pouvez certes m’appeler ainsi, vous n’avez rien fait encore qui vous obligerais à m’appeler autrement. Je dois admettre que ma touche personnelle à cette prison lui redonne du cran. Nous sommes maintenant loin de l’époque où elle était dirigée par cette femme rose bonbon. Ce temps est révolue et il est grand temps de montrer aux criminels de ce village comment les prisonniers devraient être traité; comme les moins que rien de la société.

Il marqua une pause

- En ce qui attrait à ma famille, je suis en ce moment le seul à Roenberg. Les miens doivent être en train de conquérir de nouveaux territoires ou bien de défendre Fort-Céleste. Qui sais peut être un jour je verrai de ma famille ici… Pour votre part que vous amène à Roenberg?

[Filio Zazz]

- Ce qui ma amené ici, c'est d'une part ma famille qui ma incité à vouloir changer de paysage. J'ai suivit quelques temps les traces que ma soeur ma laisser. Vous la connaissez surement. C'est Mika Zazz ma grande soeur. D'un autre côté, c'est une part d'aventure qui ma poussé à venir ici. J'essai de me trouver de nouveau but ici. J'aimerais bien un jour ou l'autre occuper un poste de direction ou je ne sais quoi. Question de prendre enfin ma vie en main!

Filio termina sur un ton plus doux. C'est la première fois qu'il parlait comme cela à quelqu'un.

[Andrei Grigorev]

Andreï le regarda un court instant :

- Ce ne sont pas les buts qui manquent ici, il y a tant à faire. Ils ont besoin de meilleures défenses, d’un meilleur entrainement, je pourrais continuer comme ça longtemps. Si vous voulez un poste d’importance je devrais vous suggérer de discuter avec le sheriff. Je suis certain que comme moi, il verra le potentiel en vous. Démontrer que vous êtes prêt à exécuter ses ordres et de bien collaborer avec lui et il devrait vous placer. Je dois cependant vous dire que je crois qu’il a un penchant pour les durs à cuire.

[Filio Zazz]

Filio eu un petit fou rire. Il savait très bien qu'être un dur à cuire ne révélait rien pour lui. Tout le monde est susceptible de souffrir.

- Je vous l'avoue, je ne suis pas le plus grand dur à cuir de la région ! Toutefois, il y a bien des choses qui rentre dans mon domaine. Vous avez raison, je vais certainement trouver ma place ici, seul le temps me le dira !

Filio jeta un regard complice à Andrei.  

[Andrei Grigorev]

Le gardien lui lança un regard lorsqu’il rit :

- Il est certain qu’il a aussi besoin d’oreilles mais encore une fois je lui laisse entre les mains de vois trouver un travail. À moins que vous vouliez travailler avec moi mais je n’ai malheureusement pas vraiment les moyens de me payer un employé à la prison et je doute que le travail vous plait.

[Filio Zazz]

Filio regarda quelques passants.

- Je vais commencer par m'acquitter de la tâche que vous m'avez donné. Vous en avez déjà fait énormément pour un jeune homme de Fort-Céleste. Je vais trouver ma place ici, les choses vous se faire de'eux même. Je vais uniquement me laisser porter par la vague et je verrai ou je finirai.

Filio termina sa phrase sur un ton plus enthousiaste. Ses yeux étaient pétillants d'aventures.

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