Discussion près du cimetière (RP avec Dampé)

[Benoit Lacombe]

Morato Zeder s'était dirigé vers Dampé après être passé quelque temps près de la tombe de son cousin. Il avait à discuter avec lui et, bien qu'il se doutait du sujet de la discussion, l'Huldres attendit tout de même que Dampé commence la discussion. Morato fit signe à Dampé de le suivre un peu à l'écart du cimetière.

[Douglas Ravenhill]

Dampé, avant même que la conversation commença, prit son calmant, préférant le prendre pour évité que ces émotions prennent le dessus et que les choses se complique.

Les effets des calmants, à force d'en prendre, les rendait moins efficace pour maintenir Gastaf loin d'une nouvelle prise de contrôle, mais sa paraîssait pas extérieurement, préférant évité les situation de frustration extrême ou qui pourrai attisé sa colère.

Dampé avait un ton calme quand il s'adressa à Morato, laissant transparaître aucune émotion.

- Vous n'avez pas semblé être une personne qui apprécia mes paroles pour Rajik, Morato... Qu'est-ce qui ne va pas?

Sa question était des plus sérieuse et aucune moquerie ou sarcasme était présent dans cette parole du crémateur, les yeux du Zanash avait parlé d'un langage qui pouvait comprendre, les yeux avait envoyé un message plutôt négatif et il se demandait pourquoi.

[Benoit Lacombe]

Morato Zeder regarda par terre un moment, non pas par honte ou regret, mais car il cherchait le meilleur moyen de formuler sa réponse.

- ''Enfin... ton discours était bien, très bien. C'était de belles paroles en la mémoire de Rajik, seulement...''

Le Précurseur prit une bonne inspiration, puis décida de se jeter à l'eau.

- ''Écoute, cette idée de rébellion, c'est pas une bonne idée... pas présentement. Surtout maintenant que Fort-Céleste est... est à l’affût. Quelqu'un que Rajik croyait pour son idée de rébellion est allé tout... tout dire à Fort-Céleste. Ça pourrait encore se produire. Imagine que Fort-Céleste profite du fait qu'on les attaque pour brûler le plus de maisons possible? Imagine qu'en réponse à notre attaque ils... tuent toutes les femmes et tous les enfants qu'ils croisent?''

Morato Zeder reprit une autre inspiration.

- ''Ce que tu disais, au début, à propos de martyr... Je ne voudrais vraiment... vraiment pas que des amis... des... des... membres de la famille de Rajik... décident de prendre les armes dans un combat suicidaire pour eux... et pour le village.''

L'Huldres avait perdu bien trop de personnes importantes dans sa vie, récemment. Il était rare que le feu Zanash montrait des émotions fortes devant quelqu'un d'autre que Ceidia, mais il était évident dans le ton rouillé de sa voix lorsqu'il prononça les dernières phrases qu'il redoutait réellement un tel scénario, pour des raisons probablement évidentes pour le Crémateur.

[Douglas Ravenhill]

Dampé comprennait point de vu de Morato, mais par contre, il croyait que la mort de Rajik avait tué la rebélion dans l'oeuf.

- Tu était avec moi la soirée autour du feu... Beaucoup croient encore au discours de Rajik et voudrons être de ceux qui prendrons les armes...

Il se mit à regardé autour de lui, personne...

- Des résistance se sont organisé... Quoi qui arrive... Que le conseil le veulent ou non... Il agirons pour se débarrassé de Fort-Céleste. La seul chose que tu pourrais faire pour limité les dégâts, c'est de demandé à ta famille de se tassé quand la poudrière explosera. Se que j'ai dit sur Rajik n'est que la strict vérité, Rajik est mort, mais ses idées sont désormais immortel.

[Benoit Lacombe]

Morato se râcla la gorge et se ressaisit vite. Il n'était pas à l'aise de parler de ses émotions avec Dampé, tout comme il n'était pas à l'aise de le faire avec Popov, bien qu'il s'était tout de même échappé devant lui plus tôt dans la journée. Un instant de gêne, il rougit légèrement, puis reporta son attention sur la discussion.

- ''J'étais avec toi... et c'est justement ça qui a tué Rajik. C'est en le disant à tout le monde que quelqu'un est allé le dire à Fort-Céleste. Personnellement, j'ai toujours trouvé que la rébellion était beaucoup trop risquée, et je l'ai dit... maintes et maintes fois à Rajik.

Je... Écoute, autant que toi, j'aurais aimé pouvoir me jeter sur les... les hommes de Fort-Céleste lors de la mort de Rajik. J'aurais encoché quelques flèches et j'en aurais descendu un ou deux, peut-être même trois, car... car c'est ça que ça fait, quand on se laisse submerger par ses émotions sans... sans écouter la raison. Après... j'aurais perdu mon poste au Conseil, et j'aurais fini de la même façon que Rajik a fini.

Fort-Céleste a tué Rajik brutalement, je le concède, mais... s'il aurait été jugé par notre Juge, celui de Roenberg, ça aurait... ça aurait aussi été la peine capitale. Il avait tué un homme considéré citoyen de Roenberg. Cependant, ils n'auraient jamais dû appliquer le jugement à notre place.

Je ne suis pas contre le fondement des actes de Rajik... je suis contre la façon qu'il a procédé... et plus je regarde, plus je cherche, plus j'ai de la misère à trouver une façon d'agir qui ne sera pas beaucoup trop dommageable pour les citoyens de Roenberg. Je continue de chercher, toutefois.''

[Douglas Ravenhill]

C'est un traître...
Il l'a tué...
Il la dénoncé...

Dampé ferma les yeux et posa sa mains sur sa tête, il essaya le plus possible de contrôlé ces émotions et ne rien faire paraître à Morato.

- Ton discours à bien changé en une nuit Morato... Qu'est-ce qui t'avais empêché de parlé le fond de ta pensé, nous avions tous conscience des risques que cette réunion apporterai, pourtant nous l'avons fait. Nous savions aussi que des gens allait mourir, que des sacrifices serai nécéssaire. La peur a t'elle gagné?

Morato a peur...
Il est avec les autres...
Il nous a trahit...
Combien de temps avant que se soit nous?...

Les voix de Gastaf qui résonnait lui était un calvaire, il préférait arrêté cette conversation.

- Je n'ai plus rien à vous dire Morato...

[Benoit Lacombe]

Morato fronça les sourcils face aux dires de Dampé. Lui, toutefois, souhaitait faire comprendre à Dampé les enjeux, et il n'avait aucune idée de ce qui se passait avec Gastaf. ll regarda lui aussi autour de lui. Ils étaient à un endroit très peu passant, et il n'y avait personne près d'eux. Il n'était pas non plus possible de se cacher près pour écouter leur conversation. Malgré tout, l'Huldres décida tout de même de baisser le ton, au cas où.

- ''Mon discours n'a changé que depuis que Fort-Céleste est au courant des idées de rébellion, car ça, ça pèse dans les calculs. J'ai dis le fond de ma pensée... je l'ai fait plusieurs fois, non seulement devant Rajik, mais devant plusieurs autres, aussi. Ça avait plus de chances de fonctionner hier soir, mais maintenant qu'ils sont alertes, c'est beaucoup trop risqué. Dampé, on peut pas savoir comment ils vont réagir à une attaque. Surtout que, maintenant qu'ils sont au courant qu'il peut y avoir des rebelles, ils se sont surement fait donner des ordres précis si une telle situation arrivait.

Soit, leur ordre est de tenter de s'enfuir à tout pris, ou de se battre vaillamment. Si c'est le cas, nous sommes chanceux, nous allons perdre plusieurs Veilleurs et plusieurs Vigie, mais nous allons réussir à les repousser du village.

Soit, leur ordre est d'abandonner de conquérir Roenberg, et donc, logiquement, de détruire Roenberg. Ils vont donc chercher à faire le plus de dégâts possible. Ils savent quels endroits clés brûler. Ils savent que s'ils brûlent l'atelier sans qu'on ait le temps de réagir avec nos ballounes d'eau et que la génératrice est fortement endommagée, l'hiver va nous causer des pertes incroyables, non seulement par le froid, mais par le manque de nourriture et les créatures. Les créatures vont d'autant plus nous tuer s'ils réussissent à abattre un gros morceau d'un de nos murs.

Soit, leur ordre est d'une toute autre nature difficile à évaluer.

Comprends, Dampé, qu'une décision hâtive sans tenter de mettre le plus de chances de notre côté pourrait nuire au village entier, voir éventuellement causer la fin de Roenberg, si les chances ne sont vraiment pas de notre côté. C'est mon travail, en tant que Précurseur, d'analyser l'aspect scientifique de nos objectifs, et c'est exactement ce que je viens de faire devant toi.

Toutefois, si vraiment le village décide de prendre la décision de la rébellion, je vais aussi te dire ce qu'il faut faire pour mettre le plus de chances de notre côté. Il faut que l'Atelier prépare une grande quantité de ballounes d'eau, car nous n'en avons pas assez présentement. Il faut que les Veilleurs s'occupe principalement de vaincre les hommes de Fort-Céleste pendant que les membres de la Vigie s'occupe, oui en partie de repousser Fort-Céleste, mais aussi d'utiliser les ballounes d'eau. Il faudrait aussi davantage les former à l'utilisation de celles-ci, car c'est présentement un manque dans leur formation, de ce qu'on m'a dit à l'Atelier. Aussi, avant de frapper, il faudrait essayer de mettre les Tal-Mereks et les Revenants de notre côté. J'ignore comment, j'ai même aucune idée si c'est possible, mais Viktor Virama semble croire que oui, alors je laisse cette option dans les possibilités.

Mon travail, c'est de peser le pour et le contre. En prenant tout ce que je viens de te dire en considération, je continue de trouver qu'une rébellion, dans la situation actuelle, serait très risquée. Trop risquée. Si on la fait maintenant, c'est accepter énormément de pertes. Beaucoup trop. Si on met vraiment toutes les chances de notre côté vis-à-vis ce que je viens de dire, on peut la réussir sans une grande quantité de pertes... mais ça se fera pas tout de suite. Ça va prendre beaucoup de préparation, et une assurance qu'absolument aucune information ne sera relayée à Fort-Céleste... ce qui est très difficile à prévoir, considérant que ceux-ci vont sans doute bientôt commencer à se lier d'amitié avec des citoyens de Roenberg.''

Le ton du Précurseur avait vite changé en un ton résolu et ferme, mais après de si longues paroles, il eut un instant d'étourdissement. C'était la plus grande quantité de mots qu'il avait dit en peu de temps depuis aussi longtemps qu'il s'en rappelle, ce qui n'était pas peu dire. Il voulait que Dampé comprenne les risques. Ça l'avait dépassé quand Rajik avait choisi de ne pas les écouter, et ça l'exaspérerait à nouveau que Dampé aussi choisisse de ne pas les prendre en considération. Morato ne voulait pas que, parce qu'une petite partie du village décide de se rebeller, une trop grande quantité de concitoyens meurent et qu'une bonne partie des infrastructures périssent.

[Douglas Ravenhill]

Il a tout calculé...
Il nous a fait délibérément attendre pour perdre...
Il ne sait pas de quoi il parle...
Laisse moi faire...

Dampé eu un mal de tête, mais su résisté pour pas tombé sous l'emprise de Gastaf. Face à la réalité, sa frustration prenait une autre forme, mutant en paranoïa. Il ne pouvait resté une seconde de plus. Il mit sa mains sur son front et se retourna.

- Je... Je dois y allez, il faut que je me couche tôt, demain, je pars à la première heures. Si vous croisé les autres, demandé leur d'être à la porte à l'aube. Je veux qu'on soit de retour le soir même.  

Il s'éloigna, dos à Morato. Il ne pouvait pas resté.

- Je ne sais pas si je participerai à une rébellion dans l'immédiat Morato, mais de nombreuse personne on déjà fait leur choix... Bonne soirée...

[Benoit Lacombe]

Morato laissa Dampé partir, ne bougeant pas d'un poil. Puis, il laissa tomber les bras de chaque côté de son corps, poussant un long soupir. Il était facile de se douter qui était derrière cette rébellion qui semblait se préparer, et s'il voulait sauver le village, il fallait qu'il aille lui parler... et ce, avec l'aide d'un petit compagnon qui sommeillait dans son sac.

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