Le stagiaire

[Douglas Ravenhill]

Le crémateur déambulait dans les couloires de l'institue d'éducation magistral. Rentré que tout dernièrement, ces paires fuyait sa présence. Quand il rencontrait un autre étudiant ou stagiaire, il engageait pas la conversation ou fuyait à la moindre ouverture si possible. Il se rappellait pourquoi il avait quitter l'école un peu plus tôt que ces camarades pour être enseigné par sa famille son métier..

Son chemin s'arrêta devans les bureaux de son supérieur le plus direct au nom et prénom illisible et impossible à mémorisé. Si il meure, il va faire une faute sur son certificat à coups sûr.

Il cogna à la porte dans l'espoir que son supérieur soit présent.

[Elijah Vanheim]

Et évidemment, sous l'inflexion de son cognement - ou peut-être de la fatalité, après tout, nulle porte n'est jamais fermée à qui a besoin - s'entrebâilla la porte sur un bureau tout ce qu'il y a de plus humble, majoritairement caractérisé par l'énormité des bibliothèques couvertes de livres.
Le bruit de la porte attira l'attention de l'homme qui, debout, et dos à l'arrivant, semblait consulter systématiquement un ouvrage dans sa main gauche, et un tableau installé dans le coin de la pièce. D'un geste succinct, il invita le Macabé à entrer et à prendre place, prenant toutefois le temps de terminer ce qu'il était en train de faire avant de lancer, ne décrochant pas son regard de son œuvre toutefois:

-Stagiaire Macabé. Que puis-je faire pour vous?

Sa voix, toujours la même, semblait absente. À la foi douce, et également simplement creuse. Manifestement, toutefois, il écoutait le petit homme au chapeau excentrique.

[Douglas Ravenhill]

Dampé salua le professeur du dit chapeau. Il s'instala sur une chaise qui servait vraisemblablement d'extansion de bibliothèque ou de bureau, il souleva délicatement les document et les plaça sur le sol.

- Chef, j'aurais besoin d'en apprendre d'avantage sur quelques sujets. En premier lieux, c'est par rapport à Amalrich, maintenant, il est de retour, mais est-il dangereux qui sache qu'il est mort?

[Elijah Vanheim]

L’intéressé accorda finalement pleinement son attention sur son jeune stagiaire, le z'yeutant un moment comme s'il lui trouvait quelque chose d’audacieux -ou de simplet, impossible à dire.

- Il est absolument et terriblement dangereux qu'il sache qu'il est mort, oui. Il est revenu comme un spectre à part entière, malgré que ses ossements en soient des fantoches.

Il désigna à cet effet une boule gardée sous cloche un peu plus loin, et qui rutilait de mille feux. Les faux ossements d'Amalrich, créés dans des processus magiques purement impies. S'avançant pour faire face à son interlocuteur, il dévoila ce qu'il cachait dans son dos, le large tableau noir sur lequel était gravé plusieurs inscriptions magiques rappelant curieusement à Dampé des éléments particulièrement vicieux de l'Animancie.

Toujours sans trop d'émotion, à l'image du mélange entre une machine et d'un sociopathe, il guettait la réplique.

[Douglas Ravenhill]

- Nous avons désormais les vrais aussi, vous vous souvenez? Je les ai rapporté de l'expédition...

Il fut par contre troublé par les symboles au tableau de son supérieurs, il connaissait assez bien l'animancie, mais mit à part certaine vague ressemblance au glyphe, il ne pu identifié leur utilité. Après tous, seul un glyphe ne se tatouait pas sur le corps.

- C'est quoi tout cela?

[Elijah Vanheim]

Et il semble perdu à nouveau, comme s'il suivait toujours à moitié seulement les conversations qui étaient trop longuement accrochées dans la réalité. Des conversation qui, somme toute, semblaient demander de lui beaucoup trop de concentration.

-Ah... Oui... Ceux-là... Ils sont inutiles, vous pouvez bien en faire ce que bon vous semblent...

Puis son regard se trouble à nouveau, à mesure qu'il suit l'attention de Dampé sur le tableau à ses abords. Il parait ne pas comprendre le sens de la question au début, puis il porte lentement sa main à son menton, jaugeant d'abord son œuvre, puis le stagiaire.

-De la Haute-Magie.

Et il ne se repends pas davantage en explication. Peut-être ne voulait-il pas abordé le sujet, ou simplement était-il trop déconnecté pour comprendre l'étendue de la question qui était posé et les attentes de Dampé face à celle-ci.

[Douglas Ravenhill]

He... Il était supposé de savoir cela quand son supérieur lui dit que c'était de la haute magie?

Je suis sûr que c'est occulte, petit Macabé... C'est plutôt intéressant... Est-ce que cela me donne un corps?

Dampé eu un petit mal de tête, il se donna un coup dans le front et la voix et la douleur disparue.

- Et c'est supposé faire quoi? Si ma question n'est pas indiscrète ou bien me conduit sur la fameuse ligne entre légalité et hérésie...

Il avait parfaitement compris sa leçon numéros un, ne pas parlé de se qui se fessait à l'école à des non-initiés ou bien posé des question particulièrement sensible sur tout se qui se passait ici.

[Elijah Vanheim]

Et le ‘Professeur’ de lorgner longtemps, très longtemps son jeune stagiaire. Peut-être était-il soudainement intéressé par lui, ou bien peut-être saisissait-il soudainement –et pour la première fois- la gravité de ce vers quoi se rendais la conversation.

-Je ne vois pas de mal à vous en parler, comme vous êtes mon numéro deux.

Et il marqua une nouvelle pause, afin de s’assurer peut-être de son regard tantôt perçant, tantôt lointain, que Dampé était véritablement fiable. Et peut-être par naïveté, ou peut-être plutôt parce qu’il savait exactement à qui il avait à faire, il prit la décision de parler.

-Je crois que nous devons apprendre de toute cette histoire : Amalrich, les Frères de la Nuit, et toutes ces autres choses. Je crois que nous pouvons nous doter d’une armée pour remplacer nos veilleurs, les occuper plus productivement pendant que nos portes sont défendues.

Et il s’interrompt, son regard porté un peu plus loin sur les pentacles à la craie, impies, et sur ses livres épars.

-Mais assurément, vous n’êtes pas venus ici pour le seul plaisir de m’entendre déblatérer. Vous deviez forcément avoir autre chose à me dire?

[Douglas Ravenhill]

Dampé porta son regard sur le professeur, l'air incrédule. Remplacé les veilleurs? C'est presque inquiétant si on considère que de l’occultisme était impliqué.

Le changement soudain de sujet de la part de son supérieur interrompit ces pensé alarmisme. De quoi donc il voulait parlé d'autre?

Ha oui!

Androméda...

- Ha oui... Se que je voulais parlé d'autre, c'était au sujet d'Androméda... Qu'est ce que vous en pensez vous?

[Elijah Vanheim]

Et il réfléchit un moment, peut-être n’avait-il même jamais considéré avant la question.

-Vous connaissez toute l’affection que j’ai pour Androméda...

Et son regard avait les airs de celui qui ne ressentait d’affection pour personne.

-Je crois toutefois que les gens doivent reconnaître leurs fautes –ce qu’Androméda fait à la perfection- et assumer leurs responsabilités. Le magistrat portera un jugement sur le dossier, qui, j’en suis sûr, réglera le problème. Vous, qu’en pensez-vous?

Le relança-t-il, interessé.

[Douglas Ravenhill]

- Dans mon cas, je crois quel a été manipulé. Elle a commis un meurtre, mais ce n'est pas elle qui est derrière la conspiration, elle fut un outil, pas la mains.

C'était les conclusion qui en avait tiré, il aurait espéré la brisé assez pour quelle dise les noms des conspirateurs, mais elle resta silencieuse comme la mort. Un silence qu'elle va gardé si sa lettre ne fait rien.

- C'est simple, la personne qui est punit en se moment n'avance rien à la justice, puisque celui qui à orchestré cette macabre affaire cours toujours, libre comme l'air. Voilà mon opinions la dessus, je porte pas Androméda dans mon coeur, mais je serais le premier à la défendre si elle va à la potence.

[Elijah Vanheim]

-Stagiaire, si je devais –et vous savez que je ne suis pas homme à cela- vous faire une seule et unique ‘leçon’ sur la ‘vraie-vie’, et ainsi un peu faire mon travail de Professeur, je vous dirais cela : La loi n’est pas la justice, et vice versa. Nous condamnons un tueur, que le tueur soit manipulé ou qu’il l’a fait de lui-même, il doit être puni car la société ne peux tolérer un meurtre. Si un meurtrier est pardonné car il a été mené par le bout du nez, alors nous cautionnons l’imbécilité.

Si Androméda a tué quelqu’un –et les Purs m’en préserve, j’entends bien continuer de tout en ignorer- alors elle mérite ce qui vient. Et je la crois assez sage pour en être arrivée à la même conclusion que moi. Si toutefois elle n’avait pas contrôle de son corps, ou qu’elle était sous l’influence de quelque hallucinogène, alors vous me verriez le premier à courir à son secours.

L’amour, malheureusement, n’est pas un vrai sortilège, ni une réelle drogue.

Et il marque une pause. Probablement qu’il pouvait sembler froid et peu intéressé par le sort de sa collègue, vu sa manière très détachée d’aborder ce genre de sujets particulièrement émotifs, mais tout son raisonnement semblait tirée d’une logique murement réfléchie. Peut-être l’aventure lui semblait-il trop hors de son contrôle, ou hors de son champ d’expertise.

Chose certaine : il ne semblait juger en rien Androméda. Peut-être ne la comprenait-il que trop bien. Ou n’en avait-il au final rien à faire.

-Avez-vous des pistes, Stagiaire?

[Douglas Ravenhill]

- Pour l'instant, une interrogatoire et les derniers mots de Aube pas encore en ma possession. Je sais par contre où il est, il me faudra simplement simplement allez le cherché.  

Macabé avait compris la logique et le raisonnement de son professeur. Mais pour lui, il avait quelque chose de plus, c'était d'empêché d'autre situation du genre.

- Mon impression? Des personnes très haut placé, assez haut placé pour qu'elle aillent peur de révélé leur identité même en prison. Ces personnes, je peux pas le dire avec la plus grande des précisions c'est qui, et prononcé de tel accusation sans preuve matériel serai une déclaration de mort pour moi.

Ces véritables idées? La matriarche Kirsanov et Khaldun.... Mais il ne dirait pas pour l'instant ces idées à Elijah.

[Elijah Vanheim]

Il porta instinctivement sa main à son menton, afin de songer à tout ce que lui racontait son stagiaire. Manifestement, il n’avait pas considérer ce qu’il lui apportait. Et si ses suspicions ne semblaient pas l’inquiéter outre-mesure, elles avaient assurément échos en son for intérieur. Il termina sa réflexion par un hochement de tête compatissant.

-Vous êtes effectivement mieux de ne pas me révéler le fond de votre pensée à ce sujet, sinon je ne voudrais pas avoir –jamais- à choisir entre mon affection pour vous et mon devoir envers mes chefs.

Et il marqua une pause, toujours ordinairement distant, comme si la réalité à laquelle il appartenait ne se trouvait pas véritablement là, sous leurs yeux à tous, mais ailleurs, dans un monde auquel lui-seul –peut-être- avait accès. Le court silence lui incita toutefois un autre commentaire, récité comme une formule de politesse, mais qui voulait assurément dire quelque chose :

-Si jamais vous deviez avoir besoin de moi dans vos démarches : n’hésitez pas.

[Douglas Ravenhill]

- Merci beaucoup professeur, mais ne vous inquiété pas, Nos supérieurs ne semble d'après mes informations et mes impressions pas impliqué. Les conspirateurs sont tout autre...  

Du moins, il croyait...

- Pour l'instant, le mieux serai d'être capable de faire parlé Androméda, elle sait les noms avec précision et elle a peut-être une preuve incriminante qui, si elle ne la sauve pas, pourra du moins apporté les conspirateurs à leur juste place.

Quelque part dans le fin fond de l'Ossuaire.

- Androméda a confiance en vous, vous aurez peut-être plus de chance que moi, le crémateur, à avoir les informations nécéssaire.

[Elijah Vanheim]

Il sembla songeur un moment, peut-être balayé par l'ennuit que lui inspirait la conversation, ou alors interloqué que le stagiaire ait déjà prit avec autant d'aisance parti de cette simple formule de politesse.

-Je lui en glisserai un mot sitôt que j'en aurai la chance.

Mais peut-être savait-il, et cela se voyait dans ses yeux, qu'il n'aurait guère plus de succès que le Macabé. Les Kaldhun -et à plus forte raison les Adroméda- de ce monde avaient la tête dure.

-Autre chose?

[Douglas Ravenhill]

- C'est tout pour l'instant professeur, merci d'avoir répondu à mes questions...

Dampé salua son supérieur du couvre-chef.

- Passé une bonne journée!

Il quitta le bureau de Vanheim, il croisa un étudiant dans le couloir qui s'enfuit immédiatement qu'il l'avais vu.... Qu'est-ce qui pouvais bien leur fiché la trouille?

[Elijah Vanheim]

Et il resta là, après son départ, après l'avoir salué cavalièrement comme à l'accoutumée, interloqué peut-être par la conversation, ou bien par le contenu de celle-ci. Bien rapidement, toutefois, il chassa de son esprit ce qui le troublait, pour retrouver les limbes biens propres à son existence, et se concentrer sur ce qu'il faisait avant de n'être déranger.

Et reprenant la craie qu'il avait délaissée, il reporta son regard sur son livre. Déjà, toute la conversation lui semblait si lointaine.

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